mardi 2 décembre 2014

Une maison de rêve


L'architecture de Gaudi

Tous les amateurs d’architecture devraient se rendre à Barcelone pour admirer les œuvres de Gaudi. Parmi celles-ci, je trouve que la plus belle est la Casa Batlo. Connue à Barcelone sous le nom de « Casa de los huesos » (Maison des os), elle doit son nom à son architecture : les balcons ressemblent à des fragments de crâne avec les ouvertures pour les yeux et le nez, les colonnes de la tribune du premier étage ont la forme d'os humains et de nombreux autres détails de la façade peuvent faire penser à un squelette. Par une autre interprétation, les balcons ressemblent à des masques vénitiens. La façade, ondulée et composée d'une mosaïque de verre et céramique, donne sous l'effet du soleil l'impression d'être en mouvement, et d'onduler comme des vagues. Les colonnes vers le bas de l'édifice rappellent des troncs d'arbre. D'une manière générale, la maison présente sur sa façade polychrome et ondulante, une allégorie de saint Georges tuant le dragon. Le toit fait penser au dos arqué d'un dragon et les tuiles en céramique qui le recouvrent à ses écailles (à l'intérieur d'ailleurs il y a un escalier en bois qui rappelle étrangement une colonne vertébrale, qui pourrait appartenir au supposé dragon). L'immeuble est surmonté d'une tour avec la croix de quatre bras typique de Gaudí. L'intérieur est tout aussi imaginatif : foyers, escaliers, meubles et pourtours de fenêtres en bois, vitrages décorés. En réalité, la casaBatlló est née d’une imagination débordante !

3 pays pour les avions de combat

Le marché des avions de combat sera, à l’avenir, probablement dominé par les Etats-Unis, la Russie et désormais aussi la Chine. Seuls ces trois Etats semblent être en mesure de réussir la transition, extrêmement délicate du point de vue financier et technologique, de la quatrième à la cinquième génération d’avions de combat. Alors que la position concurrentielle des Européens pourrait se dégrader à long terme, les Chinois rattrapent les Américains et les Russes, ce qui entraîne non seulement un changement du marché de l’armement mais aussi des déplacements du pouvoir politique et militaire. Lors de la visite de Robert Gates, secrétaire américain à la Défense, à Pékin au début de l’année pour des entretiens bilatéraux, le public a pu voir, et ce n’était certainement pas un hasard, le prototype chinois d’un avion de combat ultramoderne de dernière génération. La Chine est donc le troisième pays, après les Etats-Unis et la Russie, à avoir atteint cette étape de dé- veloppement. Du point de vue technologique, l’industrie aéronautique chinoise ne s’est pas encore hissée au niveau de la concurrence russe et encore moins de la concurrence américaine, mais elle s’est lancée dans une course effrénée pour rattraper son retard. Le F-22 américain est actuellement le seul avion de combat de cinquième génération entièrement développé et opérationnel. Mais les Russes d’abord et les Chinois ensuite vont se joindre aux Américains dans un avenir proche. Ces derniers testent déjà quant à eux un second modèle de dernière génération. Comme la transition de la quatrième à la cinquième génération dépasse de toute façon plusieurs fois les énormes dépenses de développement financières et technologiques pour les avions de combat, d’autres Etats ne seront probablement guère en mesure de suivre les trois grandes puissances, ce qui changera d’une part le marché de l’armement et ses acteurs et entraînera d’autre part des déplacements du pouvoir politique et militaire. A lire également sur le site spécialisé Avion de chasse.

Sa rappeler de Saint Maurice d'Ardèche

Dans la matinée, sous un plafond bas, un avion à réaction rase les toits de la localité de Saint Maurice d’Ardèche. L’appareil s’écrase au sol en explosant dans la cour de la ferme de La Brugière (entre Saint Maurice d’Ardèche et Voguë). Il écrête, dans sa chute, un angle de la maison de la famille AUZAS, et blesse les quatre membres de la famille. Des projections de carburant enflammé mettent le feu aux dépendances de la ferme et des débris métalliques sont projetés à des dizaines de mètres à la ronde du point de chute. Le siège du pilote est retrouvé dans une vigne, à 500 mètres de la ferme. Des témoins ont aperçu un parachute descendre, mais il est déporté vers le nord. Il s’agit du pilote qui est retrouvé indemne, en bordure de l’Ardèche, au nord de Voguë. L’Aspirant VAITILINGON est réconforté par les habitants de la localité. Dans le même temps, on apprend qu’un deuxième avion à réaction vient d’être retrouvé disloqué sur le flanc de la colline de « La Tête », aux confins de Pradons et de Lagorce. Le corps du pilote, qui a cessé de vivre, est encore attaché sur son siège, le parachute non déployé. Il s’agit de l’Aspirant Philippe LAMANDIN. Les deux appareils, qui sont tombés à vol d’oiseau à deux ou trois kilomètres de distance l’un de l’autre, appartiennent à la Base Ecole 701 de Salon de Provence. Selon les renseignements communiqués par le Service Historique de l’Armée de l’Air, il s’agit d’un appareil, de type « Mistral 535 » numéro 94, piloté par l’Aspirant LAMANDIN, et du « Mistral 535 » numéro 80, piloté par l’Aspirant VAITILINGON. Les appareils venaient de décoller de la base aérienne de Salon de Provence pour un vol d’entraînement avec une « percée » à la verticale d’Orange. Pris dans la « crasse » (brume épaisse), les deux avions se sont mis en vrille avant de percuter le sol.