lundi 18 décembre 2017

Concevoir son propre parfum

Récemment, j'ai réalisé un stage de création de parfum à Grasse, et cela m'a rappelé le jour où, enfant, j'ai reçu en cadeau mon premier kit de chimie : j'ai pris un plaisir monstre à jouer les apprentis-sorciers avec mes fioles, et ce pendant des journées entières. C'est exactement ce que j'ai éprouvé lors de cet atelier de parfum. Et j'ai obtenu exactement le même résultat que lorsque j'étais enfant : rien de bien concluant. Comme pour la chimie, le résultat final avait au fond beaucoup moins d'importance que le plaisir d'expérimenter. Toutefois, certains ne semblent pas l'avoir compris, et sont donc passés à côté de tout ce qui fait le sel de cette expérience. Certains participants étaient en effet déçus par le stage. Et par là, je veux dire par le parfum qu'ils avaient concocté. J'imagine qu'ils s'étaient déplacés avec l'idée de créer le parfum idéal. Mais c'est clairement une vue de l'esprit. Créer un parfum un véritable travail d'orfèvre qui ne s'apprend pas en quelques heures. Et même lorqu'on possède un bon odorat, on est vite désorienté devant la large palette d'odeurs proposées par l'orgue. Surtout qu'associer les odeurs que vous adorez est souvent pire qu'autre chose : deux bonnes odeurs ne se marient pas forcément, et l'on trouve davantage son bonheur en associant des odeurs inattendues. Mais surtout, même quand vous composez la note de fond rêvée, rien ne dit que vous ne saboterez pas votre travail avec la note de coeur une heure plus tard. En toute logique, vous avez vraiment très peu de chances de réaliser le parfum ultime en si peu de temps. Celui que j'ai réalisé me fait penser à ce porte-clefs de 20 centimètres de large qu'a fait ma fille pour la fête des pères : j'apprécie, mais je ne risque pas de l'utiliser tous les jours ! Mais encore une fois, le parfum obtenu n'est pas au coeur de l'expérience, et je ne regrette pas pour ma part de l'avoir tentée. Il est d'ailleurs possible que je réitère, d'ici quelques mois. Ce premier test m'a laissé sur ma faim. :-) Si ça vous tente, voilà le site où j'ai trouvé ce stage de création de parfum. Il a eu lieu à Grasse, et l'ambiance y était excellente. Davantage d'information sur cette session pour créer son parfum à Grasse en suivant le lien.

jeudi 14 décembre 2017

Les performances incroyables du Bitcoin

 Le bitcoin, mère controversée des monnaies virtuelles, a fait un démarrage en fanfare dimanche sur une bourse mondiale, dépassant sans encombre les 18.000 dollars l’unité dans sa quête de reconnaissance populaire. Vers 23h00 GMT, un des premiers produits financiers permettant de parier sur l’évolution et l’avenir de la monnaie virtuelle et proposé sous le symbole boursier « XBT » par le Chicago board options exchange (Cboe), une des deux plateformes boursières américaines de contrats à terme, a été proposé au prix de 15.000 dollars. S’en est suivie une forte volatilité et un fort trafic ayant rendu inaccessible le site internet du Cboe dans les vingt premières minutes. L’opérateur boursier a assuré que les échanges n’ont pas été affectés et clôtureront lundi vers 21h15 GMT pour cette première séance. Vers 03h20 GMT, le bitcoin s’envolait à 17.750 dollars l’unité pour le contrat à terme devant expirer le 17 janvier et dépassait ainsi le plus haut franchi sur des plateformes alternatives sur internet non régulées. Il est même monté dimanche jusqu’à 18.010 dollars. C’est « assez calme » et « stable », a toutefois déclaré à l’AFP Bob Fitzsimmons, le responsable des contrats à terme chez la maison de courtage Wedbush Securities. Environ 1.694 contrats avaient changé de mains à 03h20 GMT, selon le Cboe, qui a indiqué que « les échanges se sont déroulés comme prévu ». Les instruments financiers proposés sont la première opportunité officielle pour les investisseurs professionnels d’investir dans le bitcoin, lancé en 2009, dont ils se méfient à cause de son absence de régulation et de son manque de transparence. – Rivaliser avec l’or ? – Le Cboe donne au bitcoin « de la légitimité car il reconnaît que le bitcoin est un actif comme un autre (dollar, euro, pétrole, gaz, soja, NDLR) qu’on peut échanger », ajoute Nick Colas, expert chez Data Trek Research. La reconnaissance par Wall Street est une première étape dans l’ambition affichée du bitcoin de devenir un actif aussi populaire que l’or auprès du grand public. Ses défenseurs envisagent de passer à la vitesse supérieure en demandant à la SEC, le gendarme de la Bourse américain, d’autoriser la création d’un ETF en bitcoin, une sorte de placement financier ou d’épargne financière dans lequel Madame et Monsieur Tout-Le-Monde pourront placer leurs économies. La valeur de ce type d’épargne financière dépendra de la performance du bitcoin. 

mercredi 22 novembre 2017

En parapente, on oublie tout

Etant donnée la chaleur actuelle, je souhaiterais revenir dans ce billet sur un truc excessivement rafraîchissant que j'ai réalisé il y a quelques jours, lors d'un baptême de parapente dans le ciel de Montpellier ! C'était la première fois que je m'essayais au parapente, et j'avoue que cette virée m'a fait un effet boeuf ! C'est assurément une activité aérienne semblable à nulle autre. Incroyablement calme, où l'on est au contact de l'air, et où l'on a vraiment le sentiment de voler : c'est franchement enivrant du début à la fin ! Et avec la météo dont nous avons pu profiter, la vue était vraiment somptueuse ! Mieux encore, ce quart d'heure dans le ciel a réussi à me couper de mes pensées. Après avoir atterri, j'ai en effet réalisé que durant le vol, j'avais été uniquement focalisé sur les sensations et sur rien d'autre. Et c'est très inhabituel, pour moi ! D'habitude, je suis incapable d'arrêter de penser. Je réfléchis à des tas de sujets différents en permanence. En ce moment, par exemple, je réfléchis aux derniers événements dont j'ai entendu parler. À cet attentat de Londres où des musulmans ont été pris pour cible, à la majorité parlementaire que Macron a obtenue, à l'apparition de Nabilla dans une épisode d'Orange is the new black. Mais aussi, à cet homme à qui l'on a retiré le mauvais testicule. Toutes ces idées m'envahissent sans que je puisse les effacer de mon esprit. Et même quand j'essaie de me détendre, ces réflexions subsistent toujours un peu. Mais durant ce vol en parapente, dès que j'ai quitté le plancher des vaches, je n'étais plus qu'une paire de yeux grands ouverts. Je suis redevenu un môme considérant son environnement sans penser à rien d'autre. Et ça fait du bien, de temps à autre, de lâcher prise. Vraiment, si vous aimez les sensations, il n'y a pas à hésiter : c'est vraiment unique ! Vous pouvez regarder le site où j'ai trouvé ce baptême en parapente, si le coeur vous en dit. Davantage d'information est disponible sur le site de l'organisateur de ce vol en parapente à Montpellier. Suivez le lien.


mardi 21 novembre 2017

Réseau d’égout unitaire

Il convient, tout particulièrement en matière de collecte des eaux usées, de tenir compte de la source de ces eaux. Dans les réseaux anciens, comme celui de Paris, les égouts d’origine (qui datent de 1852) ont été uniquement conçus pour les eaux pluviales et les eaux grises, un décret ultérieur de 1894 ayant imposé aux propriétaires de déverser toutes les eaux usées, y compris les eaux-vannes, dans les réseaux unitaires. Bien que des usagers très variés soient raccordés aux réseaux d’égouts, la plupart des systèmes ont été conçus en tant que « systèmes unitaires » dans lesquels les eaux pluviales et autres types de ruissellements urbains sont évacués vers les égouts. Il s’agissait sans doute là d’une volonté de limiter les coûts élevés qu’aurait entraînés l’achat de canalisations de plus large diamètre, mais cela s’est traduit par une dilution des eaux d’égout en période de fortes précipitations. Si cela a pu être acceptable à une époque où les densités de population étaient faibles et où la capacité d’assimilation des eaux réceptrices était appropriée, les évolutions récentes et l’extension des villes ont abouti à une association complexe et souvent nocive de différentes substances chimiques et biologiques. Les réseaux d’égouts unitaires ne sauraient par conséquent être considérés comme une solution efficace. En vue d’abandonner progressivement ces systèmes, de nombreux efforts ont été déployés en faveur de systèmes durables d’évacuation des eaux en milieu urbain (procédés SUDS, « sustainable urban drainage systems »). Les réseaux d’égouts sont adaptés à la pollution dite ponctuelle, mais la véritable difficulté tient à la façon dont il convient de traiter la pollution diffuse. Deux des sources principales en la matière sont les écoulements en provenance des terres agricoles traitées à l’aide d’engrais, et les écoulements en provenance de zones d’élevage intensif, puisque les substances administrées dans le cadre des soins vétérinaires se retrouvent bien souvent dans l’eau. Bien que de nombreuses exploitations agricoles intensives mettent en place des dispositifs de collecte et de traitement, cette pratique n’est pas encore généralisée du fait des coûts importants qu’elle suppose et/ou des insuffisances en matière de réglementation ou d’application des règlements.

jeudi 16 novembre 2017

Adrénaline à tous les étages

S'il y a bien un cadeau que je ne pensais pas recevoir, c'est celui-là : un vol en avion de chasse avec une phase acrobatique à la clef ! J'ai vécu cette expérience fabuleuse la semaine dernière, à Pontoise. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça a été extrême ! Au début, ça a commencé plutôt doucement. Le jour J, je me suis rendu à l'aéroport où j'ai fait la connaissance de Max, mon pilote-instructeur. Il m'a fait un briefing sur les consignes de sécurité, puis je suis allé aux vestiaires mettre ma combinaison de vol, prendre mon casque-micro, avant d'aller sur la piste. C'est là que m'attendait le L-39. Cet avion n'a certes pas l'apparence d'un avion de chasse (loin de là, même), mais ce qui compte, c'est qu'il offre bien les sensations propres à ce type d'appareil ! Je me suis installé sur le siège arrière, ai bouclé mon harnais de sécurité jusqu'à ne plus pouvoir bouger d'un centimètre. Quelques minutes plus tard, on était partis. Comment vous décrire ce qu'on ressent lorsque l'appareil se retrouve face à la piste, paré au décollage ? C'est un mélange de trouille et d'exaltation plutôt étonnant. C'est ce qu'on peut ressentir lorsqu'on s'approche un peu trop près du rebord du toit d'un building. Comme un vertige. Sur le moment, je me suis pris à regretter de m'être laissé embarquer là-dedans. Et puis on a décollé. Je ne m'attendais pas du tout à quelque chose d'aussi doux. Le décollage en lui-même n'avait rien d'exceptionnel : je ne me suis pas senti plaqué contre mon siège comme dans les films. Mais heureusement, ce n'était que l'échauffement. Quelques minutes plus tard, on a commencé la voltige aérienne et j'ai pu dérouiller à souhait. Dès le premier virage, je me suis rendu compte que ça allait être énorme. 5G en pleine poire. Je vous laisse imaginer la violence du choc ! Et ce n'était que le prologue. Les figures se sont enchaînées. Vrilles, tonneaux, loopings, renversement dos... Ca ne s'arrêtait plus. La séance acrobatique n'a duré que dix minutes au final, mais de retour au sol, j'étais épuisé comme si ça avait duré deux heures. Et vous savez ce qu'il y a de pire dans tout ça ? C'est que j'ai adoré ! C'est à croire que j'ai un fond masochiste. Si vous êtes comme moi un fondu d'adrénaline ou un masochiste qui s'ignore, voilà le lien vers mon vol en avion de chasse à Pontoise. Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du blog sur cette expérience de baptême en L39 Albatros qui est très bien rédigé sur ce thème.

jeudi 12 octobre 2017

Le marketing web des acai berry

Vous avez peut-être entendu que l'une des dernières et les plus grandes choses pour stimuler votre santé est acai berry. Des critiques étonnantes de la baie sur Internet, dans les magazines de santé et de remise en forme, sur les talk-shows les plus populaires, sur les nouvelles et ainsi de suite. Il semble que ce soit le dernier engouement dans l'industrie de la santé. Mais quelle est la beauté de la baie d'açai? Est-ce vraiment génial pour vous et vraiment génial? Cette baie est une nourriture naturelle et est un complément qui peut changer votre vie. Il existe de nombreux avantages pour la santé qui proviennent de la baie. Le premier avantage que vous pourriez être intéressé est le bénéfice de la perte de poids. Il est dit de rincer les déchets et les toxines hors de notre corps, ce qui, à son tour, vous fait perdre des kilos. Le prochain avantage est celui de l'augmentation de l'énergie. Votre style de vie occupé peut vous laisser épuisé et vous sentir fatigué. Surtout si vous êtes comme des milliers d'autres personnes qui ne durent pas assez. Vous pouvez ressentir des pneus chaque jour, surtout l'après-midi. La baie d'açai contribue à augmenter votre énergie globale et vous aide à vous sentir mieux. Cela peut vous aider à dormir mieux et à vous sentir plus reposé et bon lorsque vous vous réveillez le matin. Il est également montré pour stimuler votre métabolisme. Votre flux sanguin augmente et cela aide votre circulation lorsque vous prenez cette baie. Cela peut aider à prévenir la coagulation sanguine et les problèmes cardiaques, de sorte qu'il peut être très important. Il peut également vous aider à vivre plus longtemps lorsque votre circulation est améliorée. Des études ont montré que les baies d'acai tiennent des propriétés qui aident votre peau à créer une peau plus jeune et plus jeune. La maladie cardiaque est devenue une cause élevée de décès aujourd'hui car les âmes de la personne traversent beaucoup de stress. Si vous ne faites pas l'exercice et mangez correctement, ce stress est approfondi. Cette baie peut stimuler votre cœur en lui fournissant les nutriments nécessaires et vous aider à avoir un cœur plus fort. La clarté mentale et la netteté ont été démontrées pour s'améliorer avec l'utilisation des suppléments de baies. Le cerveau est mieux capable de fonctionner avec une circulation sanguine améliorée, ce qui permet de mieux se concentrer. Le cholestérol est réduit en prenant les suppléments d'acai. La baie d'açai contient de nombreux antioxydants qui absorbent de mauvaises substances de votre corps. Votre corps absorbe ces contaminants qui endommagent tout au long de votre vie et les berry travaille à se débarrasser d'eux. Cela aide votre système immunitaire à fonctionner à une plus grande capacité, ce qui vous aide à combattre la plupart des types de maladies et de dysfonctionnements. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de spécialiste en référencement naturel à Lille.

vendredi 6 octobre 2017

Ceux qui veulent plus en matière sociale font plus

Beaucoup affirment que les années de crise ont montré que les pays qui partagent l’euro comme monnaie unique doivent en faire plus ensemble dans le domaine social pour préserver la solidité et la stabilité de l’euro et éviter des ajustements trop brutaux du niveau de vie de leurs citoyens. Il est admis qu’il vaut mieux procéder à des ajustements préventifs. Cela ne signifie pas que leurs modèles sociaux et leurs systèmes de sécurité sociale doivent devenir identiques, mais qu’il faut que leurs marchés de l’emploi et leurs systèmes sociaux fonctionnent bien, de manière à ce que, lorsque la prochaine crise frappera, leur économie soit plus résiliente et le bien-être de leurs citoyens mieux protégé. Pour beaucoup, la zone euro représente tout simplement plus qu’une entité économique qui lie nos destinées. Le document de réflexion sur l’avenir de l’Union économique et monétaire, qui sera publié prochainement, présentera de manière plus détaillée les options possibles dans ce domaine, ainsi que les éventuels instruments de stabilisation évoqués dans le rapport des cinq présidents intitulé «Compléter l’Union économique et monétaire européenne». Toutefois, les conséquences de l’approfondissement de la dimension sociale dans la zone euro et, éventuellement, dans quelques autres pays, méritent également d’être abordées de manière plus détaillée dans le présent document. En dehors de la coordination et de la surveillance de la politique budgétaire, il n’existe actuellement aucun cadre juridique permettant d’élaborer une législation applicable à la seule zone euro, mais l’instrument que constituent les «coopérations renforcées» prévues par le traité pourrait être utilisé. Cela implique qu’un groupe d’au moins neuf pays pourrait, en dernier ressort et uniquement si les Vingt-sept y consentent, adopter des actes juridiques qui ne lieraient que les pays participants. Les normes communes pourraient se concentrer principalement sur les marchés de l’emploi, la compétitivité, l’environnement des entreprises et l’administration publique, ainsi que sur certains aspects de la politique fiscale (tels que l’assiette de l’impôt des sociétés). La zone euro serait renforcée et ses citoyens mieux protégés en cas de convergence accrue des politiques nationales en matière sociale et d’emploi. Les financements existants au niveau de l’UE pourraient être utilisés pour soutenir des actions conjointes et/ou des fonds dédiés pourraient être constitués par les pays participants. Des coopérations renforcées pourraient aussi être mises en œuvre par différents groupes de pays.

vendredi 28 juillet 2017

Le Japon décroche

 La Banque du Japon (BoJ) a repoussé une énième fois jeudi le délai pour atteindre 2% d’inflation, désormais attendu au mieux en 2019/20, un aveu d’impuissance qui éloigne la perspective d’un resserrement monétaire. Dans son dernier rapport trimestriel, elle anticipe désormais une hausse des prix à la consommation de seulement 1,1% sur l’exercice d’avril 2017 à mars 2018, puis de 1,5% l’année suivante. La cible de 2%, que le gouverneur Haruhiko Kuroda espérait initialement atteindre aux alentours de 2015, ne sera donc pas atteinte avant 2019/20, au plus tôt. « Malgré nos efforts, nous n’avons pas réalisé nos objectifs », a-t-il reconnu en conférence de presse. « C’est regrettable », « mais cela n’ébranle pas la confiance du public en la BoJ », a-t-il estimé, ajoutant que « d’autres banques centrales » avaient elles aussi échoué à tenir les délais. Depuis les précédentes estimations, formulées en avril, « l’inflation s’est accélérée, portée par les prix de l’énergie. Mais si l’on exclut ces effets, les récents développements ont été plutôt faibles », a souligné la BoJ dans un communiqué. Elle invoque « la prudence » des entreprises, réticentes à augmenter les salaires, et des ménages, après plus de deux décennies de déflation. Il y a matière à espoir cependant, note la banque centrale, car l’économie se porte mieux, ce qui l’a incitée à légèrement augmenter ses projections de croissance (1,8% en 2017/18, puis 1,4%). – Statu quo monétaire – L’archipel a montré ces derniers mois des signes positifs: de solides exportations, des entrepreneurs plus confiants, une consommation des ménages qui a stoppé sa chute et des investissements publics, en particulier dans la construction, dopés par la perspective des jeux Olympiques de Tokyo en 2020. « Si la Banque du Japon est davantage optimiste sur l’économie, la décision d’abaisser encore ses prévisions d’inflation souligne qu’elle ne procèdera pas de si tôt à un tour de vis monétaire », a commenté Capital Economics. « Nous poursuivrons notre politique d’assouplissement jusqu’à ce que nous ayons atteint notre but », a confirmé M. Kuroda. Le comité monétaire a ainsi reconduit jeudi, à l’issue d’une réunion de deux jours, le massif programme de rachat d’actifs (actuellement de 80.000 milliards de yens par an, soit 615 milliards d’euros), en le modulant pour que le taux des obligations d’Etat à 10 ans se situe autour de zéro. Ce dispositif, qui vise à inonder les circuits de liquidités pour faire repartir le crédit, les prix et la croissance, est complété par des taux négatifs, maintenus à -0,1%. 

vendredi 14 juillet 2017

Survol de Lyon en hélico

Qu'est-ce qui est juste sous notre nez et que nous ne voyons pourtant jamais vraiment ? Le monde, bien sûr ! Ce monde si proche qu'il en devient invisible à nos yeux. Au quotidien, force est de constater que celui-ci se réduit dans notre esprit à un simple espace vide, qu'il faut traverser pour rejoindre la maison, le travail, le collège, ou la maison de vacances... Cependant, il y a quelques jours, j'ai pu constater à quel point celui-ci ne se réduisait pas à ce que nous en voyons le plus souvent, et ce lors d'un vol en hélicoptère à Lyon particulièrement sympathique.
Depuis le cockpit, j'ai ainsi pu voir pas mal de paysages fascinants, qui m'étaient familiers depuis le sol, mais prenaient une toute autre dimension depuis les airs. Son principal intérêt a en effet été de contempler à quel point notre monde quotidien est négligeable. Lorsqu'on est sur Terre, plongé dans sa vie, on s'imagine que le monde humain représente tout, et qu'on est soi-même important. Néanmoins, il suffit de voir le monde d'en haut pour que l'ego en prenne un coup et se dégonfle comme une baudruche. A quelques centaines de mètres d'altitude, ces routes et ces immeubles, si grands depuis le sol, se transforment en un décor en miniature. J'ai réalisé que tout ce qui fait notre quotidien n'est en définitive qu'un grain de poussière dans l'immensité du monde. Et que nous vivons l'espace d'une micro-seconde à l'échelle de l'univers. C'est quelque chose que nous savons déjà, évidemment, mais il existe une énorme différence entre le fait de savoir cela et le fait de l'éprouver. Louées soient les sciences, on sait aujourd'hui que l'être humain est loin d'être le centre de l'univers. Mais au jour le jour, cette vérité est perdue. : nous sommes toujours persuadés d'être le centre de l'univers. C'est une incroyable expérience que de quitter son nombril des yeux et de prendre conscience de la vastitude du monde. Si l'occasion se présente un jour, je vous recommande vivement de réaliser ce vol en hélicoptère. Davantage d'information est disponible sur le site de l'agence de ce de baptême en hélicoptère à Lyon. Cliquez sur le lien.

mercredi 21 juin 2017

Pauvreté en Russie

 Vladimir Poutine a jugé jeudi "préoccupante" la progression de la pauvreté subie par les Russes ces dernières années à cause de la crise, promettant des mesures pour leur niveau de vie et appelant à augmenter la productivité du travail pour favoriser l'emploi. A neuf mois de la présidentielle, la traditionnelle émission de questions-réponses que tient chaque année le président russe en direct à la télévision s'est ouverte sur plusieurs questions sur la situation économique et la faiblesse des revenus d'une grande partie de la population, notamment en province.  "La récession est terminée", a insisté M. Poutine, soulignant que l'économie russe avait connu trois trimestres de croissance "modeste" après deux ans de crise due à l'effondrement des prix du pétrole et aux sanctions occidentales liées à la crise ukrainienne.  Pour autant, "les revenus réels de nos concitoyens ont reculé ces dernières années. Et ce qui est particulièrement préoccupant, c'est que le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a augmenté", a-t-il relevé.  "Dans l'ensemble, nous devons avancer dans une direction faisant que les gens ressentent réellement des changements pour le meilleur", a poursuivi le président russe.  La crise, marquée par une envolée des prix, s'est caractérisée par une baisse marquée du pouvoir d'achat des Russes qui peine à rebondir malgré la reprise actuelle.  Selon les statistiques officielles russes, le nombre de Russes vivant sous le seuil de pauvreté a approché l'an dernier 19,8 millions, soit 13% de la population, plus de trois millions et demi de plus par rapport à 2014 et un bond en arrière de dix ans en termes d'amélioration du niveau de vie après d'importants progrès au début des années 2000.  "Il y des problèmes non résolus dans l'économie et cela se reflète, avant tout sur les revenus", a estimé Vladimir Poutine.  "Quels sont ces problèmes? C'est la structure de l'économie qui ne nous convient pas et à ce sujet on peut parler de la faible productivité du travail. Si nous ne l'augmentons pas, il n'y aura pas de créations d'emplois et les revenus n'augmenteront pas", a-t-il prévenu.  Les autorités russes ont reconnu que l'économie russe risquait de devoir se contenter de très faibles taux de croissance faute de réformes importantes répondant à des freins structurels, tels que sa dépendance au pétrole et au gaz, la faible productivité du travail et la baisse de sa population active.  

mercredi 31 mai 2017

J'ai nagé avec des dauphins

Il y a quelques jours, j'ai fait une expérience incroyable : nager avec des dauphins. Une expérience évidemment extraordinaire, mais qui était assez éloignée de ce que j'avais imaginé. Alors, plutôt que de vous dire à quel point c'était génial, je vais plutôt vous dire pourquoi c'était particulier. C'est la taille des dauphins qui m'a tout d'abord étonné lorsque je me suis glissé dans le bassin. Eh oui, c'est difficile de s'en rendre compte lorsqu'on aperçoit leur gueule qui dépasse de l'eau : avec leurs gueules souriantes et leurs petits yeux, ils ont alors seulement l'air craquants. Mais je peux vous dire qu'une fois qu'on est dans l'eau à leurs côtés, on constate qu'ils sont en fait plus grands que nous, qu'ils pèsent au bas mot 300 kilos... et qu'ils ont une force considérable. L'animatrice m'a d'ailleurs appris qu'ils peuvent tuer un requin avec leur rostre. Autant dire qu'ils ne sont pas aussi inoffensifs qu'on peut l'imaginer. Autre exemple dans la même veine : leurs cicatrices. Avant de les rencontrer, j'étais persuadé que leur peau était absolument lisse ; mais elle est en fait plutôt pleine de marques : les dauphins se rudoient en fait constamment et en gardent de nombreuses entailles ; ils s'éraflent les uns les autres. Vus de près, ils ont donc davantage l'air de vieux soldats. Mais ce qui m'a le plus choqué, dans cette expérience, c'est l'état d'épuisement dans lequel vous êtes au bout de quelques minutes. Je ne m'y attendais pas du tout. Je n'ai nagé qu'une vingtaine de minutes avec les dauphins et je l'ai pourtant senti passer. Imaginez. Vous vous cramponnez à leur nageoire dorsale, plongez avec eux sous l'eau pour les suivre. Sauf qu'eux sont un peu mieux équipés, niveau poumons. Vous devez donc remonter à l'air libre après quelques secondes, avec le sentiment de manquer d'air. Et il y a ces moments, terrifiants pour ma part, où vous laissez le dauphin auquel vous vous accrochiez pour remonter à la surface et vous retrouvez soudain bloqué sous un autre. Dès les premières minutes, j'ai compris que je n'étais pas dans mon milieu naturel. Nager avec des dauphins est une jolie expérience, mais nous ne sommes pas à égalité avec eux. J'ai apprécié cette activité mais j'ai aussi savouré le moment où ça s'est terminé ! Plus d'information sur cette activité de pour nager avec les dauphins à Cannes en allant sur le site de l'organisateur.

mardi 16 mai 2017

Le mystère des aborigènes

Les aborigènes australiens ont gardé dans leur mémoire historique une légende d’une éruption volcanique qui a eu lieu il y a près de 7.000 ans. Ainsi, un peuple ne connaissant pas l’écriture a transporté cette histoire par la tradition orale à travers de nombreuses générations.  Les géologues de plusieurs centres de recherches écossais et australiens ont étudié les échantillons de roche provenant des coulées de lave autour du volcan Kinrara, dans l'État australien du Queensland, signale le Daily Mail. Les chercheurs mentionnent des récits enregistrés dans les années 1970 lors d'expéditions dans des tribus locales d'aborigènes. Un ancien avait alors raconté une légende sur une soi-disant fosse et la présence d'une quantité élevée de poussière dans l'air. Un feu coulant comme une rivière avait également été évoqué par l'interlocuteur des chercheurs. Les scientifiques estiment que cette histoire ressemble à la description d'une éruption volcanique. Après les vérifications réalisées, ils ont pu découvrir que la dernière catastrophe naturelle du Kinrara avait eu lieu il y a près de 7 000 ans (à plus ou moins 2 000 ans). Ainsi, de nombreuses générations d'aborigènes australiens ont conservé la mémoire de cet événement passé à travers leur tradition orale. 

mercredi 12 avril 2017

Carla Bruni et François Hollande, cinq années d’amour vache

  Carla Bruni-Sarkozy se vexe facilement, ce n’est pas François Hollande qui dira le contraire. Le jeudi 16 mars, l’ancien mannequin se moquait du président de la République sur les réseaux sociaux pour une invitation maladroite de l’Élysée. Un tacle qui n’est pas sans rappeler les précédents heurts qu’ont connus les deux personnalités.  Le jour de l’investiture de François Hollande comme président de la République, Nicolas Sarkozy accueillait le nouveau chef d’État pour le traditionnel entretien qui permet aux deux hommes politiques de se transmettre les dossiers sensibles. Au moment de quitter l’Élysée, Nicolas Sarkozy dû se contenter d’un bref échange de main avec son rival avant de se diriger vers la sortie. François Hollande ne prit pas la peine de raccompagner le président sortant et sa compagne jusqu’à leur voiture comme l’avait fait d’ordinaire ses prédécesseurs. Un geste maladroit que Nicolas Sarkozy reprochait encore sur Europe 1 en septembre dernier.  «La courtoisie républicaine fait partie des valeurs qui sont importantes. J’ai raccompagné un président de la République dans la cour de l’Élysée, Jacques Chirac (en 2007, ndlr). Être courtois, c’est une marque de civilisation» avait-il déclaré à l’antenne. Des propos qui font écho à une autre interview accordée au magazine Sept à Huit en janvier 2016 où l’ancien président du parti Les Républicains avouait: «Avec Carla, pour dire la vérité, ça m’a moins plu. Carla ne méritait pas ça.»   Pour son quatrième album Little French Songs, Carla Bruni a fait découvrir à son public qu’elle pouvait être rancunière. L’ancienne première dame de France chantait dans l’une de ses chansons, «Il prend son petit air souverain, mais j’le connais moi, l’pingouin, n’a pas de manière de châtelain… Hé le pingouin! Si un jour tu recroises mon chemin, je t’apprendrai, le pingouin, je t’apprendrai à me faire le baise-main». Des paroles qui font référence sans trop de doute à l’épisode de l’investiture mais en présentant François Hollande sous un angle plus animalier.  D’autres extraits viennent donner des précisions sur l’identité du président. «Ni laid ni beau, l’pingouin, ni haut ni bas, ni froid ni chaud, l’pingouin, ni oui ni non…» chantonne l’artiste avant de l’appeller “Monsieur ni oui ni non” et de conclure avec “Tiens l’pingouin, t’as l’air tout seul dans ton jardin”». Une pique que l’on pourrait associer à la photo officielle de François Hollande posant seul dans les jardins de l’Élysée.  Mais était-ce bien le cas? Carla Bruni a démenti malgré tous ces indices qu’elle visait François Hollande. La chanteuse affirmait à l’Express qu’elle parlait des gens désagréables en général, donc de personne et de tout le monde à la fois. Une chance pour le président qui se veut «normal». L’homme d’État avait réagi à la polémique en déclarant «Ça aurait pu être pire. Le pingouin est un animal plutôt gentil.»   Au lendemain des élections européennes, Carla Bruni a choisi un moyen plus discret de lancer une pique à François Hollande. La femme de Nicolas Sarkozy abandonne le chant pour les sms en envoyant un message compromettant à ses amis après la victoire du Front national au Parlement européen: «Oui le FN devient le premier parti de France. ET ce sera de même en 2017! Préparez-vous… Tout ceci est le résultat de la nullité abyssale de votre ami “le pingouin”, et de tout ceux qui ont voté pour lui. Sans rancune et mille baci! Carla.»  Seul problème, le Canard enchaîné parvient à récupérer le message et le diffuse. Relayé par les médias, le sms irrespectueux remet en question la dernière chanson de l’auteur-compositrice à cause du terme «Pingouin», qui est cette fois une allusion sans équivoque au président de la République. Aurait-elle mentie? Ses propos se retournent contre elle un an plus tard.  Après avoir pratiqué des attaques frontales sur François Hollande, Carla Bruni s’essaye à une technique sous-marine pour lâcher ses torpilles. La chanteuse s’est confiée en mai 2015 sur le livre Merci pour ce moment écrit par Valérie Trierweiler, l’ancienne compagne du président. L’ouvrage revient entre autres sur les neuf années de relation qu’elle a entretenue avec François Hollande, qui s’était achevée à cause de son infidélité avec l’actrice Julie Gayet.  «Ce livre de Valérie Trierweiler m’a semblé une mise au point. Il répond d’abord à une humiliation» affirmait Carla Bruni avant de poursuivre «L’infidélité, c’est déjà quelque chose de douloureux alors lorsque cette infidélité est publique, ça double la peine en quelque sorte». Une leçon de morale qui permet à Carla Bruni de tacler discrètement François Hollande sur son comportement et ses valeurs.   Si le président de la République se montre moins offensif que Carla Bruni, il ne semble pas prêt pour faire des efforts. Le chef de l’État a invité au palais de l’Élysée l’épouse de Nicolas Sarkozy en la nommant sous son nom de jeune fille «Bruni». Une maladresse de protocole auquel la principale intéressée s’est plainte sur son compte Instagram en publiant le carton d’invitation.  Can someone tell President Hollande that I’m actually married now …? Tiens Francois Hollande ne sait pas que je me suis mariée ….est ce que quelqu’un du protocole de de L’Elysée pourrait l’avertir ? C’è qualcuno all’Elysee che può avvertire il Presidente Hollande che mi sono sposata ?   «Tiens, François Hollande ne sait pas que je me suis mariée… Est-ce que quelqu’un du protocole de l’Élysée pourrait l’avertir» ironise la chanteuse de 49 ans dans la légende de sa photographie. Traduit en anglais et en italien, la réponse de Carla Bruni était accompagnée d’une vingtaine de smileys. Le nom du compte Instagram de l’ancien mannequin ne comporte pourtant pas le nom de son époux, pas plus que son site internet comme le soulignaient ses followers à la suite de son message.  La rivalité de François Hollande avec Nicolas Sarkozy semble avoir déteint sur Carla Bruni avec le temps. Au-delà des provocations politiques, les deux personnalités ne semblent pas s’apprécier dans la vie courante. Une relation froide qui semble geler au fil des années, mais quand un «pingouin» est dans une histoire on ne peut espérer un autre dénouement. 

mercredi 29 mars 2017

Barcelone: l'économie au musée

Jeudi dernier, au cours d'un congrès à Barcelone, j'ai été étonné d'entendre un intervenant étranger décrire le rapport problématique qu'a la France à l'égard du libre marché. Un point de vue assez fascinant et assez juste, me semble-t-il. Le reproche qui est fait à l'égard du libre marché porte essentiellement sur le marché en tant que dispositif organisationnel. La façon dont se forme la prospérité au sein du libre marché, qui est généralement pas basée sur le mérite intellectuel ou artistique. Ce n'est pas celui qui détient la meilleure instruction qui s'en sort le mieux. C‘est celui qui arrive à anticiper au mieux les besoins du « marché » qui trouve le succès. Qu’il s’agisse d'un nouveau téléviseur ou d'un nouveau type de colle, c'est celui qui s'avère capable de sentir les besoins du « marché ». Il suf?t d’avoir la bonne idée au bon moment et de savoir convaincre le marché. Et cette idée que le succès dans les ?nances est régi par la popularité provoque chez certains de la rancune. On le décèle dans leur attitude condescendante par rapport aux personnes qui ont remporté le succès grâce à leurs efforts personnels. S'enrichir en répondant aux envies du « marché » est assimilé à être attaché au plus abject des instincts humains : la cupidité. Or travailler un projet intellectuel est perçu comme un tribut au plus beau des sentiments humains : l'intellect. Le fait qu’un entrepreneur soit capable de gagner plus sur le marché du travail qu’un philosophe est envisagé comme une iniquité. En France, presque tout le monde déprécie « le capitalisme ». Elle juge de toute évidence que les moteurs du succès social sont trop peu édi?ants. En dressant la popularité au rang de moteur de succès, le libre marché assisterait selon eux la « Disney?cation » de notre société : un monde où la culture se transformerait en un mélange purulent de mauvais goût, élevé au titre de norme. La pensée cachée dans cette vision du monde peut être résumée ainsi : l'infini mépris du libre choix de chaque citoyen. Le mépris du citoyen qui effectue une réservation pour des vacances organisées vers une destination populaire ou se rend au Mc Do. Le mépris du libre choix de chaque citoyen, de crainte que ce choix collectif puisse déranger la vraie culture. Voilà ce que m'a révélé ce séminaire en Espagne m'a amené à la conclusion suivante : c'est cette manière de penser qui contribue à donner une image immobiliste de la France à l'étranger.Pour en savoir plus, allez sur le site spécialiste du séminaire à Barcelone.

lundi 13 mars 2017

Une console pas comme les autres

Autant pour moi. J'ai cru un moment que la nouvelle console de Nintendo allait être un bide programmé. Mais il semble que j'ai encore une fois sous-estimé l'intelligence de la firme nippone. Au terme d'un suspens vidéoludique incroyable, les fans de Nintendo peuvent enfin se faire une idée plus nette de la Switch ! Je me tâte encore à m'en offrir une, mais je pense d'emblée pouvoir dire qu'elle va être un succès planétaire. Car son concept est à la fois simple et immédiatement compréhensible. On est très loin de la console précédente dont le concept est resté incompris du public. La Switch est une console mixte, avec laquelle il est possible de jouer sur l'écran du salon comme dans le train. C'est carrément extraordinaire ! C'est d'une simplicité hallucinante, et il est étonnant que personne ne l'avait encore jamais fait avant. Et à une époque où l'on a pris l'habitude de jouer à tout moment avec nos téléphones, c'est évidemment une stratégie maligne. Reste à savoir si la qualité est au rendez-vous, mais je n'ai aucun doute de ce côté-là : la firme nippone a toujours eu le souci du détail, avec du matériel de qualité. Le passage en mode nomade a l'air de se faire en un instant, et la modularité des différents accessoires a l'air d'avoir été soigneusement étudiée. Et globalement, les premiers tests sont plutôt positifs. Côté technique, la Switch n'est bien entendu pas équivalente à celles qui sont déjà sur le marché. Mais tout le monde s'en moque, parce qu'elle présente d'autres atouts. Et comme console nomade, c'est clairement la machine la plus puissante pour le moment. Ceci dit, les défauts existent. Le fait que les boutons semblent très petits pour mes gros doigts représente d'après moi un un sacré raté. Et si les éditeurs tiers ne sont pas de la partie, cela réduira considérablement l'attrait de la console. Bien évidemment, la firme n'a jamais eu les grands jeux de Sony et Microsoft, mais en tnat que joueur, le line-up de la console ne m'attire pas particulièrement. Mais ça reste quand même une très belle innovation pour les joueurs qui, comme moi, manquent de temps. Même si on manque encore de recul, on peut entrevoir un beau succès à cet ovni vidéoludique !

mardi 10 janvier 2017

Développer l'autopartage en entreprise

L’autopartage en entreprise, ou autopartage privatif, consiste à mettre à la disposition des salariés une flotte de véhicules en partage, pour des trajets professionnels ou personnels. Il s’inscrit dans la continuité des tendances associées à l’externalisation des services qui ne font pas partie du coeur de métier de l’entreprise. Cette pratique représente une nouvelle étape dans la gestion des flottes professionnelles. Après l’externalisation de leurs parcs via le leasing, puis celle de services concernant la gestion de l’approvisionnement en carburant, les pneumatiques ou l’entretien, les professionnels ont maintenant accès à leur propre outil de gestion de flotte en libre-service. Les impacts sont multiples : ‐ connaissance précise de l’usage de chacun des véhicules, ‐ mutualisation entre les différents collaborateurs, ‐ optimisation du volume du parc. En théorie, la mise en place d’une flotte en autopartage dans les entreprises doit permettre de limiter les coûts liés à l’utilisation de taxis, de véhicules en location courte durée par l’usage intensif d’une flotte partagée. Grâce à l’installation d’un système de réservation de véhicules en libre-service, les collaborateurs peuvent effectuer les mêmes déplacements que précédemment, avec moins de véhicules en parc et moins de dépenses en dehors de l’entreprise. Sur le site MobilityTechGreen, un journaliste décrit ce qui pourrait être une « situation type » justifiant l’existence d’un tel service : « Un employé peut avoir besoin d’une voiture le matin pour un rendez-vous, et un de ses collègues peut avoir besoin du même véhicule pour l’après-midi. Il suffit alors de comparer cette situation avec les schémas classiques de location. Dans la plupart des cas, il est demandé de réserver un véhicule pour une journée minimum. Dans la situation précédente l’entreprise aurait dû réserver 2 véhicules alors qu’il suffit simplement d’en partager un seul. Les économies sont vite identifiables sans pénaliser les salariés. » Selon Frost&Sullivan60, l’autopartage en entreprise permettrait ainsi de réduire de 30% la taille du parc automobile des entreprises et de 50% les frais kilométriques, sans amoindrir la mobilité des salariés et en réduisant l’empreinte carbone de la flotte. A lire en détail sur Les plus belles voitures.