jeudi 16 novembre 2017

Adrénaline à tous les étages

S'il y a bien un cadeau que je ne pensais pas recevoir, c'est celui-là : un vol en avion de chasse avec une phase acrobatique à la clef ! J'ai vécu cette expérience fabuleuse la semaine dernière, à Pontoise. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça a été extrême ! Au début, ça a commencé plutôt doucement. Le jour J, je me suis rendu à l'aéroport où j'ai fait la connaissance de Max, mon pilote-instructeur. Il m'a fait un briefing sur les consignes de sécurité, puis je suis allé aux vestiaires mettre ma combinaison de vol, prendre mon casque-micro, avant d'aller sur la piste. C'est là que m'attendait le L-39. Cet avion n'a certes pas l'apparence d'un avion de chasse (loin de là, même), mais ce qui compte, c'est qu'il offre bien les sensations propres à ce type d'appareil ! Je me suis installé sur le siège arrière, ai bouclé mon harnais de sécurité jusqu'à ne plus pouvoir bouger d'un centimètre. Quelques minutes plus tard, on était partis. Comment vous décrire ce qu'on ressent lorsque l'appareil se retrouve face à la piste, paré au décollage ? C'est un mélange de trouille et d'exaltation plutôt étonnant. C'est ce qu'on peut ressentir lorsqu'on s'approche un peu trop près du rebord du toit d'un building. Comme un vertige. Sur le moment, je me suis pris à regretter de m'être laissé embarquer là-dedans. Et puis on a décollé. Je ne m'attendais pas du tout à quelque chose d'aussi doux. Le décollage en lui-même n'avait rien d'exceptionnel : je ne me suis pas senti plaqué contre mon siège comme dans les films. Mais heureusement, ce n'était que l'échauffement. Quelques minutes plus tard, on a commencé la voltige aérienne et j'ai pu dérouiller à souhait. Dès le premier virage, je me suis rendu compte que ça allait être énorme. 5G en pleine poire. Je vous laisse imaginer la violence du choc ! Et ce n'était que le prologue. Les figures se sont enchaînées. Vrilles, tonneaux, loopings, renversement dos... Ca ne s'arrêtait plus. La séance acrobatique n'a duré que dix minutes au final, mais de retour au sol, j'étais épuisé comme si ça avait duré deux heures. Et vous savez ce qu'il y a de pire dans tout ça ? C'est que j'ai adoré ! C'est à croire que j'ai un fond masochiste. Si vous êtes comme moi un fondu d'adrénaline ou un masochiste qui s'ignore, voilà le lien vers mon vol en avion de chasse à Pontoise. Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du blog sur cette expérience de baptême en L39 Albatros qui est très bien rédigé sur ce thème.