mercredi 22 novembre 2017

En parapente, on oublie tout

Etant donnée la chaleur actuelle, je souhaiterais revenir dans ce billet sur un truc excessivement rafraîchissant que j'ai réalisé il y a quelques jours, lors d'un baptême de parapente dans le ciel de Montpellier ! C'était la première fois que je m'essayais au parapente, et j'avoue que cette virée m'a fait un effet boeuf ! C'est assurément une activité aérienne semblable à nulle autre. Incroyablement calme, où l'on est au contact de l'air, et où l'on a vraiment le sentiment de voler : c'est franchement enivrant du début à la fin ! Et avec la météo dont nous avons pu profiter, la vue était vraiment somptueuse ! Mieux encore, ce quart d'heure dans le ciel a réussi à me couper de mes pensées. Après avoir atterri, j'ai en effet réalisé que durant le vol, j'avais été uniquement focalisé sur les sensations et sur rien d'autre. Et c'est très inhabituel, pour moi ! D'habitude, je suis incapable d'arrêter de penser. Je réfléchis à des tas de sujets différents en permanence. En ce moment, par exemple, je réfléchis aux derniers événements dont j'ai entendu parler. À cet attentat de Londres où des musulmans ont été pris pour cible, à la majorité parlementaire que Macron a obtenue, à l'apparition de Nabilla dans une épisode d'Orange is the new black. Mais aussi, à cet homme à qui l'on a retiré le mauvais testicule. Toutes ces idées m'envahissent sans que je puisse les effacer de mon esprit. Et même quand j'essaie de me détendre, ces réflexions subsistent toujours un peu. Mais durant ce vol en parapente, dès que j'ai quitté le plancher des vaches, je n'étais plus qu'une paire de yeux grands ouverts. Je suis redevenu un môme considérant son environnement sans penser à rien d'autre. Et ça fait du bien, de temps à autre, de lâcher prise. Vraiment, si vous aimez les sensations, il n'y a pas à hésiter : c'est vraiment unique ! Vous pouvez regarder le site où j'ai trouvé ce baptême en parapente, si le coeur vous en dit. Davantage d'information est disponible sur le site de l'organisateur de ce vol en parapente à Montpellier. Suivez le lien.


mardi 21 novembre 2017

Réseau d’égout unitaire

Il convient, tout particulièrement en matière de collecte des eaux usées, de tenir compte de la source de ces eaux. Dans les réseaux anciens, comme celui de Paris, les égouts d’origine (qui datent de 1852) ont été uniquement conçus pour les eaux pluviales et les eaux grises, un décret ultérieur de 1894 ayant imposé aux propriétaires de déverser toutes les eaux usées, y compris les eaux-vannes, dans les réseaux unitaires. Bien que des usagers très variés soient raccordés aux réseaux d’égouts, la plupart des systèmes ont été conçus en tant que « systèmes unitaires » dans lesquels les eaux pluviales et autres types de ruissellements urbains sont évacués vers les égouts. Il s’agissait sans doute là d’une volonté de limiter les coûts élevés qu’aurait entraînés l’achat de canalisations de plus large diamètre, mais cela s’est traduit par une dilution des eaux d’égout en période de fortes précipitations. Si cela a pu être acceptable à une époque où les densités de population étaient faibles et où la capacité d’assimilation des eaux réceptrices était appropriée, les évolutions récentes et l’extension des villes ont abouti à une association complexe et souvent nocive de différentes substances chimiques et biologiques. Les réseaux d’égouts unitaires ne sauraient par conséquent être considérés comme une solution efficace. En vue d’abandonner progressivement ces systèmes, de nombreux efforts ont été déployés en faveur de systèmes durables d’évacuation des eaux en milieu urbain (procédés SUDS, « sustainable urban drainage systems »). Les réseaux d’égouts sont adaptés à la pollution dite ponctuelle, mais la véritable difficulté tient à la façon dont il convient de traiter la pollution diffuse. Deux des sources principales en la matière sont les écoulements en provenance des terres agricoles traitées à l’aide d’engrais, et les écoulements en provenance de zones d’élevage intensif, puisque les substances administrées dans le cadre des soins vétérinaires se retrouvent bien souvent dans l’eau. Bien que de nombreuses exploitations agricoles intensives mettent en place des dispositifs de collecte et de traitement, cette pratique n’est pas encore généralisée du fait des coûts importants qu’elle suppose et/ou des insuffisances en matière de réglementation ou d’application des règlements.

jeudi 16 novembre 2017

Adrénaline à tous les étages

S'il y a bien un cadeau que je ne pensais pas recevoir, c'est celui-là : un vol en avion de chasse avec une phase acrobatique à la clef ! J'ai vécu cette expérience fabuleuse la semaine dernière, à Pontoise. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça a été extrême ! Au début, ça a commencé plutôt doucement. Le jour J, je me suis rendu à l'aéroport où j'ai fait la connaissance de Max, mon pilote-instructeur. Il m'a fait un briefing sur les consignes de sécurité, puis je suis allé aux vestiaires mettre ma combinaison de vol, prendre mon casque-micro, avant d'aller sur la piste. C'est là que m'attendait le L-39. Cet avion n'a certes pas l'apparence d'un avion de chasse (loin de là, même), mais ce qui compte, c'est qu'il offre bien les sensations propres à ce type d'appareil ! Je me suis installé sur le siège arrière, ai bouclé mon harnais de sécurité jusqu'à ne plus pouvoir bouger d'un centimètre. Quelques minutes plus tard, on était partis. Comment vous décrire ce qu'on ressent lorsque l'appareil se retrouve face à la piste, paré au décollage ? C'est un mélange de trouille et d'exaltation plutôt étonnant. C'est ce qu'on peut ressentir lorsqu'on s'approche un peu trop près du rebord du toit d'un building. Comme un vertige. Sur le moment, je me suis pris à regretter de m'être laissé embarquer là-dedans. Et puis on a décollé. Je ne m'attendais pas du tout à quelque chose d'aussi doux. Le décollage en lui-même n'avait rien d'exceptionnel : je ne me suis pas senti plaqué contre mon siège comme dans les films. Mais heureusement, ce n'était que l'échauffement. Quelques minutes plus tard, on a commencé la voltige aérienne et j'ai pu dérouiller à souhait. Dès le premier virage, je me suis rendu compte que ça allait être énorme. 5G en pleine poire. Je vous laisse imaginer la violence du choc ! Et ce n'était que le prologue. Les figures se sont enchaînées. Vrilles, tonneaux, loopings, renversement dos... Ca ne s'arrêtait plus. La séance acrobatique n'a duré que dix minutes au final, mais de retour au sol, j'étais épuisé comme si ça avait duré deux heures. Et vous savez ce qu'il y a de pire dans tout ça ? C'est que j'ai adoré ! C'est à croire que j'ai un fond masochiste. Si vous êtes comme moi un fondu d'adrénaline ou un masochiste qui s'ignore, voilà le lien vers mon vol en avion de chasse à Pontoise. Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du blog sur cette expérience de baptême en L39 Albatros qui est très bien rédigé sur ce thème.